La chaîne a été longue à répondre aux dizaines de milliers de messages qu’elle a reçus sur la page Facebook de l’émission Pékin Express concernant le passage de son jeu en Birmanie.
Cette cyber mobilisation a aussi lancé une pétition, des mails de masse, des appels téléphoniques à la chaîne…
Ils réclament qu’M6 ne diffuse pas la partie de Pékin Express tournée en Birmanie,
car pour eux, ce serait faire de la publicité à un pays qui ne respecte pas les droits de l’Homme.
Ce mouvement a été initié par Barakacity, une association humanitaire et de bienfaisance basée sur les valeurs islamiques pour interpeler la population sur le sort des Rohingyas* en Birmanie (dont le nouveau nom du pays est le Myanmar).
Sur RMC, le 15 avril à 12h30 dans l’émission ‘Les Grandes Gueules’, Stéphane Rotemberg s’est exprimé sur l’enregistrement de Pékin Express en Birmanie …
Un article Closer aborde le problème :
‘Le premier épisode de Pékin Express fait déjà polémique’
Le Figaro reprend l’info :
Pékin Express : Stéphane Rotenberg favorable au tournage en Birmanie
Métro News :
« Pékin Express » : le passage de l’émission en Birmanie fait polémique
Le 16 avril, dans le ‘Le grand Direct des médias’ de Jean-Luc Morandini sur Europe 1, Thomas Joubert parle de l’appel au boycott de l’émission Pékin Express par plusieurs associations humanitaires . Dans la même émission, Stéphane Rotemberg s’exprime et donne son avis sur la mobilisation qu’il trouve sincère et affirme qu’il ne faut pas cautionner le régime Birman, mais que le fait de faire Pékin Express en Birmanie c’est aller vers le peuple Birman qui est content de voir des étrangers et enfin sortir de l’isolement dans lequel il se trouvait. Il rappelle que Pékin Express est un appel à la tolérance et à l’ouverture.
Mercredi 16 avril 13 h 45 , ‘la nouvelle édition’, sur canal + a fait un sujet sur le boycott de Pékin Express
Les associations prévoient le mercredi 16 avril une manifestation devant le site de M6 dés 18 h
* Les Rohingyas habitant dans l’actuel État d’Arakan, rattaché à la Birmanie en 1948, sont aujourd’hui considérés par l’ONU comme «une des minorités les plus persécutées du monde »